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  • pour « Approcher l’humain avec le fabuleux passeport qu’est la danse »

    Danseuse-voyageuse-anthropologue

    Depuis 1986 elle voyage en Côte d’Ivoire et s’initie aux danses. Puis en 1997 elle part étudier les danses du Cameroun : douala, bassa, bafia… et intègre trois ans le « Poumendjong » groupe de danses traditionnelles du village Bangou qui officie durant les rites de Funérailles Bamilékés, elle assiste à des intronisations de guérisseuses traditionnelles…
    Elle fonde à Douala une Ecole et une Cie de Danse interculturelle afro-contemporaine « la Salamandre ».
    Avec des amis musiciens cubains, elle participe à des cérémonies Vaudou et à des manifestations de Transe dans les quartiers populaires de la Havane. Au Panama, elle enseigne à la première promotion des licenciés en danse de l’université du Panama.
    Au Gabon elle dirige une école de Danse et apprends les danses divinatoires bantous, participe à de nombreux cultes des ancêtres Bwiti avec absorbtion de racines hallucinogènes.

    « …à la nuit noire étoilée, on a façonné un cercle en arrachant les vieilles racines, en écartant les pierres, le balafon trône au milieu sur 2 branches de bananiers pour résonner, la grande colonne des 150 danseurs du Poumendjong se met en action, le mouvement me parviens dans l’obscurité, mon prédécesseur et la colonne entre en vibration et moi aussi je transmets ce tressaillement vital à celle qui me suit, nous entrons dans l’aire de la danse, au son de nos innombrables grenailles accrochées à nos genoux, le pagne de notre uniforme nous colle déjà à la peau, les visages luisent, on a arrosé le sol mais la poussière de la latérite rouge va bientôt nous donner la même couleur, la couleur de l’humain qui danse en l’honneur d’un mort que l’on fête, le sol sera battu avec ferveur pendant des heures sous la lune, tout autour il y a la forêt dense et le peuple des villageois, serré, coloré, … »

    Février 2000 à Kepcheu prés de Bangou,Cameroun